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lafilleacentsous

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lafilleacentsous
22 octobre 2010

Rien n'est simple

Dire  Adieu. Ne pas somatiser. Ne pas repousser les gens qui tiennent à moi.

Résister à l'envie de rendre coup sur coup. Se dire que ça va aller mieux. Que c'est la meilleure des choses.

Que ça arrive à tout le monde, ou bien à plus de gens qu'on croit.

Résister à la tentation de déballer sa haine, trouver néanmoins un exutoire constructif.

Une partie de moi est sincèrement désolée. Une partie de moi est déçue.

Voilà, je ne veux plus rien d'elle, elle ne m'apporte que déception, désarroi, frustration et colère.

Et je vais essayer d'assumer les changements que ça implique. 

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26 août 2010

A ne pas prendre avec des pincettes

Peut être que je connais trop de monde.

Peut être que je n'ai plus la patience.

Comment ça s'établit une hiérarchie des problèmes et des priorités ? J'ai l'impression que de la bile sort de ma bouche parfois. Que je pense en effet que ce mec va te faire du mal, et que pourquoi il t'enverrait chier ? Il se comporte comme un goujat, tu claques la porte, tu pleures et tu dépéris, et puis tu reviens, souriante et enjouée. Et lui IL T ACCEPTE ?? WAHOU, MAIS SORTEZ LES TROMPETTES;

Et toi qui veut des excuses et qui passe son temps à dire que tu prends sur toi, tu prends sur toi... C'est lâche parce que je sais que je suis une de celles qui a pu te faire souffrir, mais là franchement, moi je peux crever pour que tu m'appelles pour déjeuner mais eux ils monopolisent tes soirées alors qu'ils t'ont fait du mal. Tu n'as qu' eux à la bouche, qu' eux.

Quand j'ai le malheur d'ouvrir ma gueule; mes amies se taisent et se ferment. Répondeur, Etat indisponible, Mails sans réponse. Et le pire c'est qu' elles sont malheureuses alors que dire à part Quel Gâchis.

13 août 2010

Fantasme

Je me souviens d'avoir lu la réponse de l'artiste Sophie Calle à qui on demandait quel était son fantasme.

Elle avait décrit cette scène, d'elle, sur le siège arrière d'une voiture, conduite par un homme dont elle ne voit pas le visage.

Se laisser aller, ça doit être ça la pièce maîtresse du puzzle. 

Et tout à l'heure tu pars avec moi. On part pour la première fois. On va chercher la voiture et on arrivera de nuit. Je tacherais de te guider sur la route de fantôme. je tacherais de m'empêcher de hurler que je t'aime tout en ne comprenant pas ce que tu fais là. Que parfois ça me réveille la nuit en sursaut. 

Je tacherais de nous trouver un endroit où dormir, de te faire un peu de place, de te réchauffer.

Même si je me doute qu'il y a de grandes chances pour que tu sois celui qui finisse par prendre soin de moi. 

13 août 2010

D'un coup de baguette magique

Je fais disparaître les mecs qui font mariner mes copines. Ceux qui ont l'arrogance de faire allusion à d'autres filles qu'elles, d'un air détaché. 

J'affuble de minuscules pénis flasques ceux qui humilient et trompent, histoire qu'il n'y ait rien à regretter.

Je donne de l'urticaire aux phobiques de l'engagement qui clament leur hantise du mariage et des enfants devant la vieille tante qui demandait juste poliment l'état des projets d'avenir, et devant les copines qui sont atterrées et qui n'en pensent pas moins.

Je souhaite que mes copines qui n'y croient plus retrouvent espoir, je souhaite qu'elles n'aient plus honte de dire qu'elles veulent s'engager et former un couple.

Je souhaite qu'elles arrêtent d'avoir ce coup de poignard dans le coeur, quand on apprend qu'il est heureux avec une autre, voire qu'il franchit une étape jamais réalisée. Parfois il suffit juste d'imaginer le fait de reproduire un geste pour se sentir arrêter de respirer. 

Là je sens bien que je ne sers à rien, que j'ai beau dire, je n'ai pas des vrais bras musclés , je n'ai pas un regard qui promet du sexe ou une déclaration. Que parfois, tu te retrouves à regretter un connard et à tout oublier de lui à part ce qui appartenait à vous deux. 

11 août 2010

Love Boat vs Noah Arch

On est d'accord, le Love Boat, c'est pas toujours de l'exciting and new. Y'a des vieux relents, des vieux relous, et des grands moments de vide interstellaire. En tout cas en ce qui me concerne.

Toujours est il que le statut du couple, je l'ai longtemps cherché à l'exclusion de tout autre, et que je l'ai très rarement trouvé. Comme on fait son lit comme on se couche, j'avais donc pris l'habitude d'y accueillir le chat de temps à autre, une copine bourrée ou sans attaches à Paris, mais pas vraiment autre chose. Disette peut être mais calme et tout compte fait relative volupté.

Du coté de Lui, c'est bien différent. C'est le long fleuve tranquille des couples établis, qui achètent des maisons et décident de péter une cloison ou bien de poncer un meuble le week end. Ils sont tout sauf l'air d'être las, et ils sont même franchement mignons. Une vraie pub pour la vie en couple, mais une sacré chappe de plomb sur mes frêles épaules.

Même si bien sûr, j'ai déjà un peu de mal à m'imaginer mon quotidien sans Lui (que celui ou celle qui me jette la première pierre fasse super gaffe au retour de bâton), j'aimerais me dire qu'il existe d'autres options. J'aimerais avoir le temps et le droit de construire mon couple comme je l'entends. Sauf que question modèle, je me pose un peu là.

Ami lecteur, je demande ton aide !

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9 août 2010

Les filles c'est compliqué

Les filles ça a des copines, avant toute chose.

Des copines qui en ont vu de toutes les couleurs, du mec qui disparaît du jour au lendemain, à ceux qui ne rappellent jamais. Du mec qui a une définition très personnelle de la tromperie, ou de la fidélité au choix, à celui capable de te blesser mortellement en déclarant qu'il ne t'a jamais aimé.

En plus des copines, et bien il y a juste ton passé. De la blessure mal refermée, à l'envie de vengeance. Du besoin impérieux de plaire, d'exciter, de séduire au difficile apprentissage d'une réputation salie.

Les filles, ça a souvent aussi un premier amour. Je parle ici du paternel, de sa présence ou absence. Du lien qui est censé tout conditionner. l'image que tu as de toi et l'image que tu as des hommes. De la valeur que tu/on sera en mesure de t'accorder.

Plus on grandit, plus ça empire. On finit par ne plus rien savoir. Heureusement le coeur continue à sursauter, comme par à coup. Ca c'est fait. L'embêtant, ce n'est pas le coeur, c'est le ventre.

Lui il garde tout, la peur notamment, la douleur qui te plie en deux, les reflux acides qui te brûlent et l'impression que tu vas exploser. Il conserve l'empreinte de la rage et de l'épuisement, et le goût amer de l'injustice.

8 août 2010

Si j'avais une fille

Je lui dirais de se donner les moyens de réussir.

De faire du sport et de passer son permis.

De toujours se baisser en pliant les jambes, et de se tenir bien droite.

De ne pas commencer à fumer, et de ne pas trop boire.

De coucher le premier soir seulement si on ne veut rien d'autre du garçon en question , et de ne jamais se forcer.

De toujours se faire raccompagner.

De respirer un grand coup et d'aller au hammam en coupant son portable quand l'être aimé vous dit qu'il n'est plus sur de ses sentiments. Dans l'humidité, on voit moins les larmes. Et selon le degré d'implication dans la relation, de doucement partir pour ne pas avoir trop mal.

Qu'en se comportant comme une princesse, on augmente ses chances de rencontrer un autre prince charmant.

 

6 août 2010

Bien sur que je vois où c'est

C'est vrai ça. C'est là où j'ai vécu pendant 20 ans peut être. Alors ce n'est pas rien.

C'est ma première boum, c'est mon premier petit copain. C'est surtout le deuxième petit copain et encore la découverte du plaisir.

C'est aussi les pleurs, la crampe au ventre et les innombrables cigarettes fumées à la fenêtre au début, pour chasser l'odeur, et puis à mesure que l'angoisse grandit, simplement dans le noir, éclairée par des bougies.

C'est la dépense et les placards qui débordent, c'est le papier où jamais j'arrive à mettre la main dessus.

C'est la peur du bruit et des cris, et la musique à fond pour couvrir tout ça. C'est l'errance et les bleus, à l'âme comme au corps.

Juste trop en fait; de souvenirs, de douleurs, de ton qui monte et de réconciliations furtives.

C'est mieux de vendre oui. 

20 juillet 2010

Brandt Rhapsodie © Benjamin Biolay

Le cœur qui se serre à la lecture des paroles. Comme tous les amoureux, comme tous les couples balbutiants, on croit être unique, que ces mots n’appartiennent et ne résonnent que pour nous. Sinon à quoi bon.

J’ai déjà vu par curiosité qu’elle et moi répondions au même nom. Un pincement au cœur certes, mais ce nom c’est moi qui l’ai choisi, voire imposé. Alors sans rancune comme on dit.

La première pointe de jalousie, la première morsure au cœur quand j’ai su qu’avant moi, mais après elle, ils avaient recouché ensemble.

L’idée de son désir pour une autre me donne la nausée.

C’est peut être ça qu’il me fallait pour que j’arrête mes jeux avec d’autres. Rien de grave, jamais avec moi. Rien qu’on ne puisse m’imputer. Seulement le cœur qui bat un peu trop fort, ou les yeux qui se troublent.

Se rattacher coute que coute à d’autres options, pour ne pas avoir l’impression de s’enfermer, d’étouffer et de s’éteindre.

 

Pendant ce temps là, j’assiste impuissante au voyage que j’aurais dû faire. Je navigue parmi les photos. Je me demande de quoi il se souvient. Je regarde des photos où je suis belle et lui, n’en parlons pas.

Fort heureusement, pas de gestes tendres entre nous. Je me souviens d’ailleurs qu’il ne s’était rien passé pendant ce voyage entre nous. La chaleur, la fatigue et puis la peur d’affronter nos problèmes, ou juste les siens.

Au retour, nous avions recouché ensemble. Ce qui était étrange c’est que ça n’avait jamais été comme ça. Comme si il voulait garder, s’empreindre de chaque millimètre de ma peau. Moi j’ai laissé faire, j’avais plus peur qu’autre chose. De le perdre, de le garder, d’avoir mal, tout ça en même temps.

Alors c’est bien tout ça mais ça ne s’arrange pas. De vivre et vivre et de laisser mourir.

D’entendre ce putain de mot que je hais, Saint Grâal des bourgeoises aux idéaux : Construire.

15 juillet 2010

Un cerveau pour deux

Une chose étrange arrive, un début de mélange. Pour la première fois j'ai le sentiment d'un début d'aperçu de nous deux.

Il y a nos corps bien sûr, même si ces temps ci je n'arrive pas à me laisser aller. Peut être parce que tu me touches trop, tu es trop là, tu es si réel, si solide, tu me cries de m'abandonner, tu te tiens debout, à la hauteur de mes yeux, et dans le même temps tu trembles d'émotion.

Et moi si je plisse les yeux, je distingue un peu les contours. et ça ne ressemble à rien de ce que je pensais. Ce n'est pas de la cohabitation, ou faire acte de présence. Ca continue d'exister même une fois que les autres ont disparu. On se pose tous les deux les mêmes questions, on hésite, on se dandine. On a pas peur d'avoir mal, on a peur de se lancer. Comme si il n'y avait pas de retour en arrière. 

Ou peut être qu'il est possible que malgré tout cet amour, on ne soit pas assez fort, on ne tienne pas le coup. Et là, je ne sais pas si je te le me pardonnerais.

 

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